1996 Les belles sœurs

Pièce de Michel Tremblay

Germaine Lauzon a gagné à un concours un million de timbres-prime. Voilà ses rêves réalisés, elle pourra enfin obtenir meubles et accessoires, tout ce qu’il faut pour meubler à neuf son logement. Mais un million de timbres à coller sur des carnets, c’est un travail d’Hercule. Qu’à cela ne tienne, elle invitera ses amies à une "timbre-prime-party". Toute l’action tient dans ce collage de timbres, au cours duquel bien des futilités seront échangées tandis que, peu à peu, on découvrira la psychologie intime de chacune de ces femmes.
Temps morts, temps forts, dialogues rapides, monologues intérieurs qui entrecoupent la pièce, numéro "à effet", tout s’entremêle et tout se fond. C’est du théâtre instantané. Il n’y a rien que quinze femmes qui parlent ?
Attendez. Quand la pièce est finie ce que l’on a derrière soi, ce sont des éclats de rires et un peu d’amertume pour cette "maudite vie plate".