2011 Bousille et les justes

Pièce de Gratien Gelinas.

À la suite d'un forfait grave commis par l'un de ses membres, la famille Grenon jusque-là honorable dans son patelin, risque le déshonneur.

La pièce se situe pendant les deux jours que dure le procès à Montréal, dans une chambre d'hôtel. Seul un faux témoignage de Bousille au tribunal pourrait permettre d'acquitter le jeune Grenon. La famille invoque, pour convaincre Bousille, des arguments de solidarité et de reconnaissance. Peinture colorée d'une société où de partout l'on cherche à éviter le scandale, cette pièce s'élève à la hauteur d'une grande tragédie universelle.

Bousille et les justes est un réquisitoire féroce contre l'hypocrisie et la fausse respectabilité, un appel à la tendresse pour ce Charlot qui mène une vie de chien.

"La satire la plus dure, la plus impitoyable qui se puisse écrire sur une société bien-pensante, sur ses credos sans conviction profonde, sa morale à fleur de peau, son jeu puéril de prières à tout guérir, au point qu'il faut être aveugle, ou volontairement inconscient, pour ne voir là qu'une pièce amuse-gueule. Gratien Gélinas a écrit une pièce qui ne ressemble à aucune autre, ce qui est déjà exceptionnel, et il a composé un ensemble de scènes dont se dégage, après le remue-ménage comique des deux premiers actes, une impression de grandeur tragique à laquelle on ne peut rester insensible." Jean Béraud, La Presse.

 

Photos : Bousille et les justes 2011

Distribution

Jean-Paul Chaudron - Phil Vezeau
Bernard Baranger - Henri Grenon
Dominique Sauphar - Aurore Vezeau
Jean-Luc Baumard - Le garçon
Franck Groneau - Blaise Belzille, dit Bouzille
Marie-Ange Doucet - La mère
Aurélie Leyssene - Noëlla Grenon
Nathalie Martin - L’avocate
Marie Lou Dubois - Sœur Nolasque
Charlotte Bayoulou - Colette Marcoux

Mise en scène Marylène Estarellas